
ZINNEKE, la revue du social-santé en transformation
Zinneke, c’est une revue semestrielle – parution au printemps et à l’automne – d’une soixantaine de pages, gratuite, bilingue, entièrement consacrée au social-santé en transformation à Bruxelles.
Zinneke, c’est une revue semestrielle – parution au printemps et à l’automne – d’une soixantaine de pages, gratuite, bilingue, entièrement consacrée au social-santé en transformation à Bruxelles.
En ce début du mois de mai 2024, quelques événements épinglés – projet de loi Frontex, projet de loi politique de retour, évacuation de femmes sans papier avec enfants – relatent à eux seuls le durcissement des politiques migratoires, tant belges qu’européennes. Sous couvert de créer un « appel d’air », le sens du mot « accueil » est tout simplement réduit à son contraire : le rejet.
Ombres parmi nous, les dénommé.es sans-papiers délogé.es des squats, des coins de rue et des sorties de métro, sont assigné.es à la survie ou à la mort derrière nos grillages. Youri Vertongen et Xavier Briké proposent dans ce numéro d’Akène, de penser les nouvelles mobilisations sociales nées des personnes sans papiers elles-mêmes et suscitées à leur contact.
En Région de Bruxelles-Capitale, la mutualisation associative est progressivement devenue un enjeu important. Depuis plusieurs années, déjà, les organisations non-marchandes bruxelloises expérimentent différentes formes de mutualisation avec, entre autres, le partage de locaux, la mise en commun de trésoreries, la création d’équipes mobiles et de centrales d’achat. Une étude s’est penchée sur les pratiques de mutualisation dans le non marchand bruxellois. Accès à la synthèse.
Pour certains mineurs étrangers non accompagnés (MENA), l’arrivée en Belgique, loin de signifier la fin du périple migratoire, les inscrit dans l’incertitude, ou plutôt dans l’ «indésirabilité». C’est le cas des MENA dits “en errance” à Bruxelles. Que fait-on de tous ces jeunes dont on nie l’existence administrative et les droits sociaux sur le territoire ? C’est la question posée par l’ouvrage “Adolescence en migration: errances contraintes”, résultat d’une recherche collaborative.
Esquifs asbl, à la croisée de la création artistique et de l’éducation populaire, lance une série d’animations autour du manque de ressources financières un peu partout dans Bruxelles. Leur projet s’appelle Trop chère la vie – la caravane des Révolté·es. Bienvenu.es !
Rencontre avec d’anciennes directrices et directeurs, travailleuses et travailleurs du social* qui ont décidé de quitter l’associatif ou bien d’y revenir par une autre porte. Grâce à cette mise à distance, ils brossent, à travers leur expertise professionnelle et subjective, les traits d’un associatif tout en contrastes.
Quitter de force son logement ne se résume pas à perdre un toit. C’est également devoir quitter son quartier, un lieu où l’on a ses habitudes, ses proches et l’école des enfants. C’est aussi devoir faire face à l’angoisse de ne pas savoir où l’on vivra, au stress engendré par les démarches judiciaires et administratives et au sentiment de honte ressenti face aux juges, aux travailleurs sociaux ou vis-à-vis de ses proches. Carta Academica, dans Le Soir.
Face à la surpopulation carcérale endémique, et aux conséquences dramatiques qui en découlent, les autorités politiques proposent le recours à des congés pénitentiaires prolongés comme unique “solution”. La Fidex et la LDH s’insurgent.
L’École de Transformation Sociale (ETS) cherche à favoriser l’avènement d’une société plus juste et inclusive, en répondant aux besoins des publics fragilisés de la région de Bruxelles-Capitale. Ceci passe par la remise en question des pratiques existantes dans le travail social et par la formulation de recommandations destinées à influencer les politiques sociales.
Tout le monde s’accorde à dire qu’on ne peut pas continuer avec un parc de logements en mauvais état qui ruine ses habitants et le climat. Sa rénovation massive et rapide s’impose mais comment faire pour éviter que cela ne se traduise par davantage de spéculation, de gentrification et d’expulsions ? Il y a déjà tant de personnes dans la rue, et d’autres incapables de faire face aux frais et aux difficultés que cette rénovation implique. Carte blanche.
À l’heure où l’activité humaine rend la planète de plus en plus inhabitable, il est urgent d’élaborer un nouveau modèle culturel non plus basé sur l’extractivisme et la domination de quelques-un·es sur l’ensemble des habitant·es de la terre, mais sur l’interdépendance et la mise en commun des savoirs et savoir-faire, des ressources naturelles. Pour cela, il nous faut rompre avec le système en place et sortir du capitalisme. Pour nous orienter dans cette voie, “Neuf essentiels” de Culture & Démocratie.
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