La Chronique n°197 s’intéresse au secteur de la santé, dans un contexte de pandémie et interroge des expert·es de la santé dans divers domaines. Entre autres, « Le droit à la santé : redessiner les contours d’un droit fondamental dans le feu de l’action », de Vanessa de Greef, vice-présidente de la LDH et chargée de recherches du FNRS et François Perl, directeur du pôle acteur social et citoyen de Solidaris.
Extrait épinglé :
« Ne me piquez pas », « ne touchez pas à ma liberté », sont le type de slogans qu’on a pu lire dans certaines manifestations. Ces phrases ne sont pas simplement des réactions ponctuelles à une façon dont l’Etat gère la crise : elles sont révélatrices de l’importance d’accroître les espaces d’autonomie individuelle comme nouvel horizon politique, horizon qui se marie particulièrement bien avec le déploiement du néolibéralisme. Pendant cette crise, une série de discours étaient critiques de l’action publique – par principe – et faisaient appel à une interprétation libérale des droits fondamentaux visant à éviter toute interventionnisme étatique. Cette évolution nous interroge sur la consécration du « sacre contemporain
des droits de l’individu ».
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