Par le biais d’un projet journalistique, Juliette Vandestraete et Marie Ruwet, donnent la parole aux MENA, soit aux mineurs étrangers non accompagnés arrivés sur notre territoire. Dans leurs pays ou en Belgique, en famille ou seul, tous rêvent d’un avenir meilleur. La clé pour leur permettre de rêver ? Leur fournir une situation et un accueil digne, ici, à Bruxelles.
Dans le cadre d’un travail en journalisme, deux étudiantes s’improvisent animatrices dans un centre pour jeunes réfugiés. Avant d’arriver avec leur matériel d’enregistrement, on leur propose d’organiser des activités afin de faire connaissance de manière informelle, avec le groupe. Plusieurs jeunes se sont prêtés au jeu. Il en ressort des courtes vidéos, où avec pudeur, les MENA qui leur ont fait confiance, se racontent. Tous n’ont pas accepté d’être filmés ou enregistrés, mais le format choisi permet de les inclure également dans le projet. Du récit d’exil, aux angoisses quotidiennes liées à leur situation ici, les deux journalistes nous livrent le fruit de leurs rencontres.
Une plongée dans le quotidien de ces jeunes qui ont choisi la Belgique, comme terre d’accueil ou de passage.
Certains quartiers de Bruxelles sont devenus des lieux d’ancrage pour des Mineurs Etrangers Non Accompagnés en situation d’errance. C’est le cas des abords de la gare du Midi. Ces jeunes s’y retrouvent pour faire, tant bien que mal, territoire. Face à leurs vulnérabilités multiples – sans-abrisme, instabilité territoriale, fragilité psychique, exploitation par les adultes, conduites à risques… – comment concevoir une prise en charge davantage adaptée à leurs besoins ? Le Crebis mène actuellement une recherche-action collaborative avec, à la clé, des pistes d’action.