Novembre 2025 : Nos lectures du mois
6 novembre 2025
Des lectures qui permettent d’appréhender une autre approche du système pénal, de construire des alternatives et de penser l’abolitionnisme.
Des lectures qui permettent d’appréhender une autre approche du système pénal, de construire des alternatives et de penser l’abolitionnisme.
Le CREBIS lance une nouvelle recherche avec les acteurs de la Justice concernant le parcours de réinsertion de bruxellois.es (ex-)détenues. Nous sommes à la recherche d’intervenant.e.s pour participer à des rencontres où différents professionnel.le.s du système judiciaire et carcéral échangeront sur leurs pratiques.
Face à la surpopulation carcérale endémique, et aux conséquences dramatiques qui en découlent, les autorités politiques proposent le recours à des congés pénitentiaires prolongés comme unique “solution”. La Fidex et la LDH s’insurgent.
En Belgique comme ailleurs, les taux de récidive après la sortie de prison restent préoccupants. Pourquoi la prison ne remplit-elle pas son rôle de réhabilitation ? Des études scientifiques ont identifié plusieurs conséquences négatives de l’incarcération.
La prison de Saint-Gilles a commencé à envoyer les détenus à raison d’une centaine par mois, à celle de Haren. Deux profils de détenus particulièrement vulnérables vont par contre rester entre ces murs : les détenus internés au sein des annexes psychiatriques et les personnes sans titre de séjour, quant à elles, resteront détenues à Saint-Gilles, dans une prison à l’état de vétusté inquiétant.
Sous la forme d’un petit livret explicatif et d’un documentaire, le réseau RAJ vulgarise certains termes juridiques et offre une meilleure compréhension du système pénal et carcéral.
La Ligue des Droits Humains passe à la loupe les dossiers marqués par des dysfonctionnements démocratiques. Elle s’interroge également sur les leviers pertinents pour défendre les droits humains si les autorités continuent d’invoquer l’État de droit comme une formule creuse.
L’ouverture prématurée de la mégaprison de Haren est un fiasco, l’établissement est en infraction urbanistique et le contrat public-privé à l’origine du projet est toujours caché. Des associations montent au créneau et demandes des actions de remédiation urgente.
Dans le dernier numéro de la Chronique (n°200), Margaux Hallot s’interroge sur la justice réparatrice. Ce concept venu tout droit d’Amérique du Nord dans les années 70 revient sur le devant de la scène ces dernières années, et porté par des critiques de l’institution pénale ou des associations d’aide aux victimes.
Transformer la prison de Forest en musée pédagogique. Inviter les visiteurs à pousser les portes d’une de ces institutions fermées pour sensibiliser aux enjeux de l’enfermement, c’est le projet soutenu par les associations du secteur.
La Concertation des Associations Actives en Prison (CAAP) alerte sur la loi portant des dispositions diverses temporaires et structurelles en matière de justice dans le cadre de la lutte contre
“Ce qui me manque le plus, c’est le quotidien, la normalité, la simplicité du quotidien : (…) de regarder loin et d’avoir une perspective” – Extrait de vidéo réalisée dans
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