Mouvements sociaux : pistes pour recommencer à gagner !

Le CBCS adhère à Fairefront.be, un mouvement qui milite pour un avenir plus solidaire. Le 30 novembre dernier, nous avons débattu d’une analyse des forces et faiblesses de 7 mouvements sociaux nés après 2013.


Dans l’espoir d’éviter un retour à l’anormal, pour faire bouillir par le fond la marmite du mouvement social et écologique, Faire Front s’est constitué autour de 4 revendications transversales :

  1. Dégager massivement de nouvelles ressources en remettant en cause les politiques budgétaires et monétaires qui empêchent de recourir à la dépense publique à des fins d’investissements nécessaires à la collectivité.
  2. Faire payer les riches, le monde de la finance et les multinationales, via une refonte radicale, solidaire et transparente des politiques fiscales, des monnaies et des dettes, aux différentes échelles appropriées, nationales, européenne et mondiale (globalisation des revenus, action déterminée contre la fraude et l’évasion fiscale, taxation progressive des revenus et des grandes fortunes, imposition minimale et taxation unitaire des multinationales, etc.).
  3. Renforcer et élargir la protection sociale, les services publics et non-marchands – y compris l’enseignement, l’économie sociale et solidaire, le logement social, l’action associative et la culture. Tant pour refinancer les secteurs désargentés de la sécurité sociale que pour créer de nouveaux droits (augmentation du salaire minimum, réduction collective du temps de travail, individualisation des droits, protection des artistes, logement social de qualité, etc.). Il s’agit également de faire sortir de la logique de marché et du profit une série de secteurs essentiels, tels que l’énergie, la santé, la culture, le logement, les transports, la Poste, les banques, etc., afin de garantir une réappropriation et un contrôle citoyen sur ces productions de richesses essentielles.
  4. Investir en urgence dans la transition écologique par des investissements publics dans les secteurs nécessaires à la pérennisation de la société (infrastructures énergétiques, politiques publiques d’isolation du bâti, investissements dans la relocalisation, développement de l’agroécologie paysanne, des transports publics et légers etc.).

Pour concrétiser une autre politique, au service de la population et respectueuse de nos écosystèmes, il n’y a en effet pas d’autres solutions que de construire un puissant mouvement social et écologique, capable de gagner un rapport de force favorable. Si on n’y arrive pas, le scénario est connu et déjà en cours : socialisation des pertes via des « sauvetages » de grandes entreprises, licenciements massifs, nouvelles mesures d’austérité, pressions pour augmenter le rythme des privatisations, attaques supplémentaires sur les droits sociaux et la sécurité sociale, reprise de la course à la croissance et à la compétitivité, augmentation des inégalités et de la précarité, poursuite de la destruction des écosystèmes…

Le mouvement accueille aujourd’hui plus de 100 associations et de citoyen.ne.s à titre individuel. Mais créer un mouvement social c’est bien, atteindre les objectifs fixés, c’est mieux.

Voilà pourquoi le mouvement s’est penché sur l’analyse transversale des forces et faiblesses de 7 mouvements sociaux nés après 2013 : Boycott service communautaire, Gilets jaunes, mouvement Climat, mouvement Syndical 2014, Tout autre chose et TTIP-CETA.

Une lecture revigorante disponible ici.

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