La fin de l’année approche. Les calendriers se remplissent de fêtes, de retrouvailles et de rituels plus ou moins joyeux selon nos cultures, nos coutumes et nos possibilités. L’envie est grande de sortir flonflons et paillettes, de s’attabler et de rire. Nous le ferons sans doute. Mais pas sans garder en tête celles et ceux pour qui cette période rappelle surtout la précarité et l’injustice – à commencer par les enfants. La récente campagne du Samusocial, « Un enfant ne devrait jamais dormir dans la rue », nous le rappelle crument : une personne sur quatre hébergée est un·e enfant.
Cette réalité résonne douloureusement avec d’autres décisions récentes : la réduction annoncée du budget des repas scolaires gratuits, qui met en danger un dispositif essentiel pour plus de 55 000 enfants en Fédération Wallonie-Bruxelles, ou encore les mesures de l’accord budgétaire contre lesquelles l’ensemble des secteurs de la FWB a manifesté ce 15 décembre à Bruxelles. Autant de choix qui fragilisent directement les enfants et la jeunesse, et interrogent notre conception de l’égalité et des droits fondamentaux.
C’est dans ce contexte que parait le nouveau Journal de Culture & Démocratie, avec un dossier intitulé « Enfance(s) ». Ils/elles interrogent l’enfance dans sa dimension politique : les représentations que les adultes s’en font, les institutions et les espaces qui lui sont accordés — ou refusés — et ce que la relation entre générations peut nous apprendre face aux crises qui traversent la planète et la démocratie.
Découvrez le n°61 Enfance(s), Culture & Démocratie, Décembre 2025





