Que vous soyez éducateur(trice), assistant(e) social(e), juge de la jeunesse, enseignant(e), psychologue, médecin, policier(ère), que vous travailliez au SAJ, au SPJ, dans un planning familial, au sein d’un centre Psycho médicosocial, d’une maison médicale, d’une cellule de veille, d’une antenne scolaire, d’un centre mandaté, d’un Centre Public d’Aide Sociale, d’une Agence Immobilière Sociale,… ceci vous concerne.
Ces dernières années, nombreux sont ceux qui sont les travailleurs du secteur jeunesse interpellés (et le mot est faible) par la paupérisation grandissante, tant financière que culturelle, des familles les moins favorisées. Les conséquences de celle-ci sont, dans le désordre : le repli communautaire, la désaffiliation scolaire et sociale, la perte de sens, l’accroissement des pathologies qui relèvent de la santé mentale, la précarité financière qui mène à la mise en place de stratégies de survie à haut risque, la dégradation des possibilités d’accès au logement, la relégation, et la liste est loin d’être exhaustive.
Cette situation est la conséquence directe d’arbitrages et de choix politiques qui ont été opérés et qui ont eu pour résultat une radicalisation généralisée de l’espace social.
Le but d’Interpell’action est de fédérer les acteurs de terrain quel que soit leur cadre de travail et leurs missions respectives : les objectifs se rejoignent sur de nombreux points : viser l’autonomie, la responsabilisation, la capacité de réflexion et le bien-être des adultes en devenir et de leurs familles.
C’est pour cela qu’Interpell’action vous propose une action commune: faire remonter à la surface des témoignages venus d’horizons divers.
Ces témoignages, qui seront récoltés via des interviews, un questionnaire informatisé et des textes libres seront analysés. Ils permettront d’objectiver les constats et seront portés à la connaissance du public lors d’une journée « coup de poing » qui aura lieu pendant la dernière semaine d’avril 2019.
Cette date n’est évidemment pas prise au hasard puisqu’elle précède de quelques semaines les prochaines élections fédérales, régionales et européennes.
Les informations recueillies le sont anonymement, la seule indication nécessaire étant la définition du secteur d’activité auquel vous appartenez, votre fonction (facultatif, mais utile), et la province au sein de laquelle vous travaillez si vous n’êtes pas bruxellois.
Dans un deuxième temps, fin 2019, de véritables ateliers intersectoriels seront destinés à explorer des pistes de solutions à proposer aux décideurs en place.
Cette action est menée par le groupe Interpell’action, portée par le Collectif des AMO bruxelloises (vingt services additionnés d’Abaka) et soutenue par Interpell’amo, qui regroupe des services issus de l’ensemble de la Belgique francophone.
Ecouter les premiers témoignages audios