Tandis que les négociations pour former un gouvernement s’éternisent, la continuité de dispositifs essentiels qui répondent aux besoins de la population est gravement menacée. 360 associations du secteur non marchand dénoncent l’absence de perspectives qui entourent le financement d’une part importante de leurs actions dès le 1er janvier 2025.
« Est-ce que le non-marchand est en colère ? » Oui ! C’est le cri du coeur des 35.000 personnes présentes à la manifestation du non marchand qui ont défilé dans les rues de Bruxelles ce 7/11. Promotion de la santé à l’école, soins de santé, services d’aide aux sans-abri, services de santé mentale, associations socioculturelles, … Toutes et tous étaient là pour « faire exister le non-marchand, un des piliers de la démocratie.
Pour signer le projet de carte blanche concocté par le front commun syndical à l’origine de la manifestation, contactez sebastien.robeet@acv-csc.be
A partir du contexte général bruxellois, Karine Boussart, chargée de projets (CBCS), retrace les objectifs et les principes du Plan social-santé intégré (PSSI) pour ensuite clarifier les acteurs en présence et leur articulation. Elle explique aussi comment la recherche collaborative menée actuellement par le CBCS/CREBIS va permettre d’inférer une première définition de ce que devrait être l’offre de base.
À travers de multiples voix, Bruxelles Laïque s’interroge sur le militantisme et l’engagement politique. Avec Jacques Moriau, coordinateur du Crébis – Centre de Recherche de Bruxelles sur les Inégalités Sociales, c’est l’occasion de se pencher sur la mise en place des politiques sociales, et plus généralement, sur la façon dont une société construit la solidarité et l’émancipation.
Le CBCS, subventionné pour soutenir l’intersectorialité et la transversalité des politiques social-santé en région bruxelloise, interpelle les politiques et débat avec les secteurs, accompagne, soutient et initie des changements, investigue avec les moyens de la recherche collaborative, produit de l’information et de la réflexion. Découvrir son rapport d’activités tout fraîchement approuvé par son Assemblée Générale.
Plusieurs organisations, dont le CBCS, publient une carte blanche qui met en lumière les difficultés croissantes auxquelles font face les travailleur.euses du secteur psycho-médico-social. Appel à un refinancement structurel du secteur pour garantir des conditions de travail décentes et une prise en charge digne et émancipatrice des personnes en difficulté.
Le mercredi 24 avril, le Collectif 21 organisait une journée de réflexion autour d’un objectif clair : sauver l’avenir associatif ! Pour expliciter le caractère essentiel du non-marchand, les acteur·ices du secteur ont défendu bec et ongles leurs revendications devant un panel politique. Face à elles/eux, 5 partis politiques ayant accepté l’invitation (Défi, MR, Ecolo, Les Engagés et le PS) et sommés de leur répondre par des propositions concrètes.
En Région de Bruxelles-Capitale, la mutualisation associative est progressivement devenue un enjeu important. Depuis plusieurs années, déjà, les organisations non-marchandes bruxelloises expérimentent différentes formes de mutualisation avec, entre autres, le partage de locaux, la mise en commun de trésoreries, la création d’équipes mobiles et de centrales d’achat. Une étude s’est penchée sur les pratiques de mutualisation dans le non marchand bruxellois. Accès à la synthèse.
Pour certains mineurs étrangers non accompagnés (MENA), l’arrivée en Belgique, loin de signifier la fin du périple migratoire, les inscrit dans l’incertitude, ou plutôt dans l’ «indésirabilité». C’est le cas des MENA dits « en errance » à Bruxelles. Que fait-on de tous ces jeunes dont on nie l’existence administrative et les droits sociaux sur le territoire ? C’est la question posée par l’ouvrage « Adolescence en migration: errances contraintes », résultat d’une recherche collaborative.
L’École de Transformation Sociale (ETS) cherche à favoriser l’avènement d’une société plus juste et inclusive, en répondant aux besoins des publics fragilisés de la région de Bruxelles-Capitale. Ceci passe par la remise en question des pratiques existantes dans le travail social et par la formulation de recommandations destinées à influencer les politiques sociales.
Chaque secteur qui relève du décret de la COCOF relatif à l’offre de services ambulatoires se doit de remettre un rapport à l’autorité subsidiante. Objectif : rendre compte de l’évolution des pratiques du secteur. C’est à partir de l’ensemble de ces rapports sectoriels que le CBCS rédige un rapport commun.
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