En matière de lutte contre la pauvreté, l’aide d’urgence apparaît de plus en plus nécessaire. Or, ces besoins questionnent la difficulté d’obtenir des changements structurels, constate la Fdss. Face aux constats de terrain qui s’imposent, elle propose ses mesures prioritaires pour, d’une part, améliorer la prise en charge des personnes en situation de précarité et, d’autre part, agir sur les inégalités.
Accès au mémorandum 2024, Fdss
Il faut agir et soutenir les mécanismes d’aides (aide alimentaire, CPAS, secteur associatif,…), et simultanément mener un travail de prévention face aux crises qui s’enchainent. Car, pour éviter les situations d’urgence à répétition, il est indispensable de remonter aux causes de cet appauvrissement qui persiste, et de comprendre les mécanismes qui sont à l’œuvre dans le creusement des inégalités. Sans cela, comment s’inscrire dans une véritable perspective de changement ? Il s’agit de ne pas seulement colmater une fissure mais d’augmenter le champ des possibles.
Le fil rouge de ce mémorandum ?
A partir de ses axes de travail (travail social, précarité, accès aux droits fondamentaux et plus spécifiquement l’accès à l’alimentation, à l’énergie et à l’eau), la Fdss a dégagé des thématiques transversales et des thématiques spécifiques :
placer les inégalités au centre de la question environnementale ;
relever les minimas sociaux et les bas salaires ;
lutter efficacement contre la sous-protection sociale ;
rendre l’accès aux droits fondamentaux effectif pour tou·te·s (l’énergie et l’eau – une alimentation de qualité) ;
renforcer les services de première ligne.
Comment ?
La FdSS s’inscrit dans une dynamique de coopération conflictuelle avec les autorités. De manière proactive, elle leur adresse ses constats et recommandations. Lorsque les autorités élaborent ou prennent des positions avec lesquelles la fédération est en désaccord, elle privilégie le dialogue et le partage de ses analyses et positions. Ce n’est que dans un deuxième temps qu’elle expose publiquement son différend.