Il n’est point de sot métier, il n’est que de sottes gens, affirme la tradition populaire. Il n’empêche que les métiers ne jouissent pas tous de la même considération et que certain.es peinent à faire reconnaître leur travail comme une profession digne de ce nom. Si le regard qu’on porte sur les métiers et leurs limites est le fruit d’une construction historique, la défense des travailleurs et travailleuses pour qu’ils puissent jouir de droits sociaux décents est l’enjeu d’un combat politique au quotidien.
Une analyse de Carmelo Virone, 18/11/2021, Smart.be
L’auteur de cette analyse développe dans ses pages, au hasard de rencontres et d’événements[1]Notamment dans le cadre des Enquêtes de l’Ecole de Transformation Sociale, une table-ronde organisée par le Forum – Bruxelles contre les inégalités avec le CBCS, a permis de débattre de cette question du travail et des liens existants entre économie formelle et informelle. Nous y reviendrons en janvier-février 2022 !, une réflexion sur le travail et le crédit, discrédit, voire la stigmatisation liés à certains métiers : aide ménagère, artiste, travailleur du sexe ou encore coursier à vélo… Leur point commun : tous tentent « d’échapper au travail au noir et donc de se construire un ensemble de droits sociaux« . A travers diverses formes ou en l’absence de tout statut, il faudrait imaginer, selon l’auteur, « une solution qui concilie indépendance et salariat, protection sociale et absence de subordination, tout en les prémunissant des risques d’abus, d’exploitation ou de traite des êtres humains« .