À chaque début de mandature, l’éducation permanente fait parler d’elle. Sans doute parce qu’elle est une des formes les plus abouties de la liberté associative et de la démocratie culturelle. Nous souhaitons désamorcer les tensions qui traversent les négociations politiques en cours.
Opinion de Farah Ismaili, directrice de la Fédération des employeurs des secteurs de l’éducation permanente et de la formation des adultes (FESEFA), dans La Libre, 06/07/2024
Deux évènements récents méritent que l’on s’y intéresse un instant pour en décrypter les enjeux autour du secteur de l’Éducation permanente et, pourquoi pas, désamorcer les tensions qui traversent visiblement les négociations politiques en cours.
Pour ce faire, il y a lieu d’analyser des arguments entendus avec une certaine régularité, et singulièrement en période électorale et en début de mandature :
-La répartition du budget de la Culture serait déséquilibrée et l’Éducation permanente aurait trop d’argent
-Les subventions EP serviraient à financer des associations culturelles à “la solde” des partis politiques