par Hervé Pourtois et John Pitseys, paru dans La Revue nouvelle, n° 7, 2017, pages 30-35.
L’expression « démocratie participative » est relativement récente. Pour d’aucuns, ces discours et les pratiques qui s’en inspirent seraient révélateurs d’un « nouveau paradigme de l’action publique » voire d’un « nouvel esprit de la démocratie ». De prime abord pourtant, l’expression semble relever du pléonasme. L’étymologie tout autant que les définitions les plus classiques de la démocratie, comme « gouvernement du peuple par le peuple », indiquent bien qu’il ne peut y avoir démocratie sans participation des citoyens à la vie publique. Ce que le terme met en fait en évidence, c’est que certaines conceptions de la démocratie sont plus participatives que d’autres.
L’idée de démocratie participative est ainsi le plus souvent associée au développement de divers dispositifs ou de pratiques visant à impliquer des citoyens, des personnes concernées dans l’élaboration de politiques publiques : budgets participatifs, conseils de quartier, conférences de citoyens, G1000 et autres sondages délibératifs.
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