« Christian Laval: « La crise est devenue un mode de gouvernement » »

Nous sommes en état d’urgence. Pas au sens où l’entendent des François Hollande ou Charles Michel… Non, pour Christian Laval et Pierre Dardot, auteurs de Ce cauchemar qui n’en finit pas, Comment le néolibéralisme défait la démocratie (La Découverte, 2016), «nous vivons une accélération décisive des processus économiques et sécuritaires qui transforment en profondeur nos sociétés ainsi que les rapports politiques entre gouvernés et gouvernants».


«Nous sommes proches d’une sortie définitive de la démocratie au profit d’une gouvernance expertocratique soustraite à tout contrôle», affirment le sociologue et le philosophe. Même les crises n’ont pas été capables de marquer une rupture obligeant à une réorientation. Au contraire, «la crise elle-même est devenue un véritable mode de gouvernement des sociétés». Mais tous les espoirs ne sont pas vains. Selon les auteurs de Commun (2014), le réveil de l’activité politique démocratique par les citoyens – «par le bas» – est le signe que l’affrontement politique avec le système néolibéral a déjà commencé.

Lire l’interview dans son intégralité sur le site d’Alterechos

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