Le CBCS producteur d’informations et de réflexions
Dans les lectures du mois, il est question de justice cognitive. Non, ce n’est pas un gros mot. Mais une manière de veiller à construire des savoirs partagés, professionnels et expérientiels.
La recherche collaborative s’appuie sur une égale reconnaissance des différentes formes de savoirs. Cependant, pour que cette posture joue pleinement ses effets, il importe qu’elle puisse également s’appuyer sur une véritable rétribution de ces savoirs, notamment en permettant sa juste rémunération. Les Brèves du Crebis débroussaille la question.
Et si les propriétaires faisaient partie de la solution ? Le collectif Badala (Bailleur·ses Acteur·ices du Droit Au Logement Abordable), lancé en 2025, invite les propriétaires à s’engager pour des
Une simple porte d’entrée de garage. A l’intérieur, aucune trace de mécanique automobile. Juste quelques tables qu’on assemble selon l’heure de la journée, une armoire emplie de pinceaux, papier, ciseaux. Depuis 20 ans déjà, le lieu sert de « maison » à des ateliers de théâtre, d’écriture, d’arts plastiques…
“Parler de la mort, c’est parler de la vie !” Et si échanger autour de la fin de vie nous permettait de mieux l’appréhender, de pouvoir accompagner nos proches et respecter leurs dernières volontés ? Bienvenue au Café Mortel !
Le Crebis lance ses “Brèves”, des publications qui visent à rendre leurs recherches plus accessibles et directement utiles pour le terrain. Ce premier numéro explore la réalité des 11 000 volontaires actif·ves dans l’action sociale bruxelloise. Face à une pression croissante et un manque de reconnaissance, quelle collaboration imaginer entre bénévolat et travail social salarié ?
Les Oublié·es ne rentrent dans aucune case. Jugées trop jeunes ou trop vieilles, elles ne peuvent être accueillies et accompagnées dans les structures de soins telles qu’elles sont organisées aujourd’hui.
En 2019, le secteur de l’action sociale à Bruxelles mobilisait plus de 11 000 volontaires, soit 18 % de l’ensemble des volontaires actif·ves dans la Région. C’est ce qu’on découvre dans la recherche collaborative “Volontariat en action sociale : un engagement sans condition ?”(Plateforme Francophone du Volontariat/Crebis)
Résister de l’intérieur ou à la marge ?… Pour décaler notre regard et parce qu’il existe beaucoup de groupe auto-organisés qui se réunissent régulièrement à Bruxelles, nous sommes parties à leur rencontre. Certes, ils ne se définissent pas forcément comme « experts de vécu », « pair-aidants », mais militent et portent une vision du monde, des revendications politiques, bref une volonté de transformation sociale.
Le vécu a des choses à nous apprendre. Cela peut sembler évident, mais il est toujours utile de le rappeler. L’Université, forte de ses 200 ans d’histoire en Belgique, conserve le monopole du savoir et ne semble pas prête à le lâcher. Le pari de ce numéro : donner de la force à ces expériences de vie, ignorées ou délégitimées pour faire émerger des savoirs plus nuancés, plus proches des réalités vécues.
Peu de chance qu’un enfant prononce un jour cette phrase : « plus tard, je serai pair-aidant·e ! », comme il le dirait pour d’autres métiers. Devenir pair-aidant est rarement un choix initial mais bien le fruit « d’un parcours de vie douloureux, traumatique et stigmatisant. C’est une reprise de pouvoir sur sa vie », rappellent Sophie Céphale et France Dujardin, de l’AREV.
Le savoir expérientiel semble être partout. Dans des articles scientifiques, des colloques, des groupes de travail, des interviews politiques… Dans la bouche de nos collègues chercheuses et chercheurs… On réfléchit à l’intégrer, lui donner une place. Mais concrètement, de quoi s’agit-il ? Pourquoi tant de termes pour en parler ? Quelle est son histoire et sous quelle forme se déploie-t-il en Belgique ? Pourquoi a-t-on tant de mal à le définir et à l’articuler aux autres savoirs ? Qu’est-ce que cela révèle de notre société ?
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