Projet “familles d’accueil pour jeunes MENA”: séances d’infos

Mentor-Escale accompagne depuis 20 ans, les Mineurs Etrangers Non Accompagnés (MENA) et les jeunes réfugiés dans leur parcours vers l’autonomie, le bien-être et l’intégration. Depuis 2021, le projet familles d’accueil pour mena est géré par l’asbl mentor jeunes.


Pourquoi un projet d’hébergement en cadre familial ? 

En 2015, plus 5.000 enfants et adolescents sont arrivés seuls depuis l’étranger contre 1700 en 2014. Des profils plus vulnérables, avec une moyenne d’âge de 14 ans.

L’hébergement temporaire des migrants se fait dans un premier temps via Fédasil. Les mineurs isolés se voient réorientés en centre d’hébergement comprenant une “aile” MENA. Mais les profils de ces jeunes, forts vulnérables, parfois polytraumatisés font que ce type d‘accueil collectif n’est pas adapté.
La plus grande souffrance citée par les enfants et adolescents isolés et exilés, c’est la solitude. Tous font part de leur besoin de liens. Mentor Jeunes mise sur ce projet pour permettre de leur offrir un nouveau départ.

Comment ?

En préambule, des sessions d’informations pour les familles potentiellement intéressées sont organisées par l’équipe pluridisciplinaire (psychologue, assistants sociaux, référent juridique, coordinateur, …) de l’asbl. Sur base d’une méthodologie inédite, la construction du projet d’accueil se fait en collaboration avec les familles intéressées.

Un processus familial pensé et élaboré avec l’association

Mentor Jeunes a pour mission de mettre en contact les Mineurs Étrangers Non Accompagnés (MENA) avec les familles d’accueil et/ou de parrainage afin de leur permettre de se poser, de créer des liens privilégiés et de connaitre leur culture de l’intérieur.

Via ses projets « Familles d’accueil » et « Parrainage », Mentor Jeunes offre la possibilité aux jeunes MENA de :

Créer des liens avec des personnes de référence,
Se poser dans un foyer,
Découvrir la société d’accueil,
Construire l’ancrage et le lien social,
Elaborer un projet de vie à leur rythme,
Développer une citoyenneté critique, active, responsable et solidaire.

Il n’y a pas de profil idéal de famille mais une période de réflexion entre chaque entretien avec l’équipe est prévu pour “ne pas parer à l’urgence par l’urgence”, précisait le coordinateur du projet.
Cette période de réflexion pour les familles peut, si les motivations sont bonnes, déboucher sur un processus de pré-acceuil, reposant elle aussi sur plusieurs étapes: rencontre avec le tuteur qui continue à représenter le mineur dans toutes les procédures le concernant, contacts par l’intermédiaire d’un interprète, première visite dans la famille, week-end, … L’avancée se fait progressivement, car “ce sont des désirs qui doivent s’éprouver avec le temps”.

L’asbl veille également à ce que la place de la famille d’origine reste au cœur des échanges avec la famille d’accueil, dans le cas où, à la majorité du jeune, par exemple, un regroupement familial soit rendu possible.

Ce projet vous intéresse ou vous souhaitez simplement en savoir plus ? 

Prochaines séances d’infos autour des Familles d’accueil et du Parrainage pour les MENA :

Jeudi 19 septembre à 18h, en visio pour le Parrainage
Mardi 24 septembre à 18h, en visio pour les Familles d’accueil.

Toutes les informations sont à retrouver sur le site www.mentorjeunes.be
Inscription aux séances d’infos via info@mentorjeunes.be ou au 0493/40.52.84

Et du côté néerlandophone:

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Par ailleurs, sous l’appellation « Geef de wereld een thuis » Vluchtelingenwerk Vlaanderen en collaboration avec Pleegzorg Vlanderen et les services reconnus d’aide aux mineurs non accompagnés recherchent également des familles d’accueil.

Pas exclusivement pour des mineurs
Le service ne vise pas exclusivement l’accueil de mineurs mais aussi des adultes handicapés ou non et/ou de familles de réfugiés ayant obtenus l’autorisation de rester sur le territoire (pas de demandeurs d’asile).

Pourquoi ?
Les demandeurs d’asiles qui se voient reconnaître leur demande sont reconnus comme réfugiés ou sous protection subsidaire. A partir de cet instant, ils doivent endéans les deux mois, quitter l’encadrement d’accueil et trouver une habitation. Ce qui est loin d’être évident vu l’étroitesse du marché du logement. Pour réduire les risques de tomber dans des situations de sans-abrisme, des familles d’accueil pouvant accueillir temporairement ces personnes sont recherchées. Les refugiés disposent ainsi de plus de temps pour trouver un logement. La famille d’accueil peut aussi aider à se construire un réseau de contacts et transmettre des informations sur la vie en Belgique.

Plus d’informations sur le site www.vluchtelingenwerk.be ou auprès de Lore Robeyns, 02/225 44 45 (pleegzorg@vluchtelingenwerk.be)

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