Analyse de Christine Mahy, Secrétaire générale du RWLP et Jean Blairon, directeur de l’asbl RTA parue dans Intermag, Octobre 2014.
Le 23 septembre dernier, Nico Cué, secrétaire général des Métallos de Wallonie et Bruxelles (FGTB) en appelait au micro de Matin Première à la constitution d’un front social élargi, non seulement à l’ensemble des syndicats, mais aussi au monde associatif. Quelles pourraient être les raisons et les conditions d’un pareil élargissement du front social ? Christine Mahy et Jean Blairon, qui l’appellent de leurs vœux, y lisent un héritage des combats de la Commune de Paris et une commune visée, du côté des syndicats et des associations, de ce que devrait être l’Etat. Ils identifient également un enjeu central qui pourrait être celui d’un nouveau mouvement social, et constatent que les conditions sont réunies pour dépasser les clivages du passé. “Plutôt que de reprocher à l’autre de constituer la négation de soi-même, [les deux « univers » – syndical et associatif] ne pourraient-ils pas considérer que toutes les conditions d’une réciprocité sont probablement aujourd’hui réunies : la force de mobilisation syndicale compense fortement l’éclatement du champ associatif ; la capacité associative d’écoute des « questions encore silencieuses » peut être utile pour appréhender toute l’ampleur possible d’un véritable mouvement social?” Lire l’analyse dans son intégralité.