Un immense vent d’espoir, mais une urgence pour la Belgique à élargir l’accès au dépistage et au traitement.
Dans le cadre de la « Testing Week », initiative visant à promouvoir le dépistage précoce du VIH et des hépatites, l’ASBL Réseau Hépatite C dénonce les difficultés que rencontrent une partie importante de ses patients à être dépisté et à accéder aux traitements. Les consommateurs de drogues sont les plus exposés au virus de l’hépatite C. C’est une maladie dont on peut guérir aujourd’hui. Pourtant, ces populations à risque souffrent d’une absence d’accès au traitement, mais également au dépistage, sans une offre élargie des TRODs (Tests Rapides d’Orientation Diagnostique). Les usagers de drogues constituent un réservoir du virus, ce qui représente un risque en termes de santé publique pour l’ensemble de la population. Nous, professionnels du secteur social- santé et spécialisés dans la prise en charge des addictions, appelons les autorités publiques à adopter de toute urgence une nouvelle stratégie de lutte contre l’hépatite C qui tiendra compte de la révolution thérapeutique apportée par les nouveaux traitements anti-viraux à action directe (AAD). Il y a urgence à combler le retard de la Belgique en la matière afin d’espérer atteindre l’objectif fixé par l’organisation mondiale de la santé, à savoir éradiquer l’hépatite C d’ici 2030. Lire la suite de la carte blanche ici. Pour en savoir plus sur le Réseau Hépatite C Bruxelles