Réforme du décret de 1991 de l’Aide à la Jeunesse

Intermag le magazine d’intervention de l’asbl RTA (novembre 2015) traite de l’avant-projet de réforme du Décret organisant l’aide à la jeunesse et analyse également la question du travail communautaire.

Avant-projet de réforme du Décret de 1991 organisant l’aide à la jeunesse – Quelle lecture politique ?

Par Jean Blairon

Le Ministre Rachid Madrane vient de déposer un avant-projet de décret réformant la manière dont une aide spécialisée à la jeunesse peut lui être garantie en tant que droit.
Compte tenu de la Réforme de l’Etat et notamment de la nouvelle compétence de la Communauté française à l’égard des jeunes ayant commis un fait qualifié d’infraction avant l’âge de 18 ans, qui est intégrée à l’avant-projet de décret, on parle désormais d’un « code », composé de « livres », dont le livre IV : « Les mesures de garde et d’éducation des jeunes poursuivis du chef d’un fait qualifié d’infraction commis avant l’âge de dis-huit ans ».
Cette transformation constitue donc un nouvel ensemble, consacrant le mouvement de déjudiciarisation dont le Décret de 1991 était porteur ; on ne peut que s’en réjouir, la tendance à la pénalisation de la misère et de ses effets n’étant que trop présente dans la logique anglo-saxonne qui pénètre les sociétés européennes.
La première partie de cet ensemble est aussi « nouvelle » : l’avant-projet s’ouvre sur un premier « livre » explicitement consacré à la prévention. C’est à ce livre I que cette analyse s’attache, au départ de cette question critique : à quelle société cette structuration de l’action publique et associative va-t-elle pouvoir contribuer ?

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Travail communautaire : une lecture en termes de paradigmes

Par Jacqueline Fastrès

Le 20 octobre 2015, le service de Cohésion sociale de Molenbeek organisait une journée de réflexion et d’échange sur la thématique suivante : « Travail communautaire : pratiques et perspectives ». Cette analyse est la retranscription de l’intervention de clôture qui nous a été confiée.
Les intervenants et participants de cette journée pointent la difficulté de définir exactement le travail communautaire, ces termes présentant une grande polysémie. Une manière de réduire cette polysémie peut être de relire en termes de paradigmes les exemples de pratiques présentés en plénière ou lors des ateliers. Un paradigme est une manière de lire le monde et ses enjeux. Touraine en décrit trois, qui se sont succédé sans s’annuler complètement : les paradigmes politique, social, culturel. Les projets décrits semblent relever de l’un ou l’autre de ces paradigmes. Cette lecture permet de mieux situer les enjeux de ces projets, ainsi que des méthodologies qui leur sont associées, comme le diagnostic social ou la participation.

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