Article publié dans Alter Échos n° 458, 24 janvier 2018, par Cédric Vallet
Le nouveau décret relatif à l’Aide à la jeunesse a été voté par les députés du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Son parcours fut long et tortueux. Le texte final est sensiblement différent de ce qui avait été proposé au départ. Moins polémique, peut-être un peu tiède, il contient tout de même des changements dans de multiples domaines. Revue de détail.
Après près de trois ans de discussions, de débats et d’empoignades, le nouveau décret de l’Aide à la jeunesse – ou «code» de la prévention et de l’aide à la jeunesse – a été voté, le mercredi 17 janvier, au moment de boucler ce numéro. C’est un événement important pour les professionnels du secteur, car ce texte brasse large et touche à plusieurs dimensions de l’Aide à la jeunesse.
Le soulagement est de mise dans l’équipe du ministre compétent, Rachid Madrane (PS). Car le psychodrame politique déclenché par Benoît Lutgen (CDH) le 19 juin 2017 a failli faire passer le «code Madrane» de vie à trépas. «Le texte risquait de ne pas être voté, raconte Alberto Mulas, directeur adjoint du cabinet de Rachid Madrane. Trois ans de travail auraient pu être balayés d’un coup.» Mais, bon gré mal gré, la majorité PS-CDH a subsisté. Le CDH en a profité pour demander des concessions au ministre.
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