Quand des habitants et des professionnels de la santé et du social se mobilisent pour comprendre et changer leurs réalités de vie, voilà le résultat ! Un diagnostic communautaire élaboré sur le territoire de la commune de Saint-Josse et sur les quartiers limitrophes Nord-Brabant et Josaphat de Schaerbeek. Durant 3 ans, une quarantaine d’acteurs locaux, tant professionnels qu’habitants, ont partagé leurs observations sur le territoire, les problèmes rencontrés, mais aussi les ressources. Aujourd’hui, le travail continue : le comité de pilotage du projet se mue en comité d’actions ! [1].
Diagnostic communautaire 2018-2021, Saint-Josse-ten-Noode et les quartiers limitrophes, Nord-Brabant et Josaphat de Schaerbeek, à l’initiative du service de santé mentale Le Méridien, 2022
Les différentes parties du rapport
Afin de pouvoir incarner et « faire vivre » aux lecteurs et lectrices les données et analyses exposées dans le rapport, le diagnostic comprend une présentation du territoire analysé, à savoir la commune de Saint-Josse-ten-Noode et deux quartiers de celle de Schaerbeek (quartiers Nord Brabant et Josaphat).
Viennent ensuite les parties consacrées aux analyses des résultats.
Quatre thématiques centrales sont analysées :
-« La santé et ce qui fait soin »
–« Enfance/Jeunesse »
-« Les rapports aux institutions et la citoyenneté »
–« Les rapports aux autres »
Pour clôturer ce rapport : des recommandations et pistes d’actions afin d’envisager des projets pouvant répondre aux besoins et problématiques évoquées lors de ce travail.
Un répertoire des associations présentes sur le territoire du diagnostic ainsi qu’une sélection de témoignages d’habitants complètent le rapport.
Pourquoi un diagnostic communautaire ?
L’objectif de tout diagnostic communautaire est de parvenir à des changements et des projets adaptés aux réalités de la population. Ces projets, imaginés et co-construits avec les partenaires du diagnostic, pourront être soit des projets existants « améliorés », soit de nouveaux projets.
« Nous sommes convaincus que ce sont les personnes qui vivent des réalités sociales particulières qui sont les mieux à même d’en parler et que leurs propositions peuvent alimenter avec pertinence une réflexion collective. Nous ne sommes donc pas partis d’« hypothèses préalables à tester », mais plutôt de questions très larges, ouvrant sur toutes les thématiques et questions possibles : « qu’est-ce
qui, selon vous, permet de bien vivre dans votre commune ? Qu’est-ce qui rend la vie difficile ? De quoi auriez-vous besoin pour vivre mieux ? » Et à partir de là, nous avons fait émerger des thématiques récurrentes, à savoir : la santé et ce qui fait soin, l’enfance et la jeunesse, les rapports aux institutions et citoyenneté, les rapports aux autres. Thématiques qui ont ensuite servi de fil conducteur pour nos analyses et recommandations« .
