Coronavirus : les usagers de drogues, population à risque oubliée ?

La pandémie du coronavirus crée une situation d’urgence pour tout le personnel sanitaire en première ligne. Une urgence que le manque de masques, de matériel de protection ou encore de tests de dépistage ne fait qu’exacerber. Par Johanna Bouquet, sur rtbf.be, 31/03/2020.


Alors que le gouvernement a établi une liste des personnes prioritaires pour recevoir du matériel de protection, les associations qui travaillent auprès des usagers de drogues se sentent oubliées, notamment par le niveau fédéral. Ils travaillent auprès d’une population précarisée, souvent sans-abri, sans matériel de protection.

Une population, qui pourtant, est considérée comme principalement à risque avec une santé fragile.

Population précaire exposée

La population des usagers de drogues est principalement une population précaire. Ce sont des personnes qui ont, en temps normal déjà, un accès difficile aux soins de santé, souvent à la rue et très mobile.

Bruno Valkeneers, chargé de communication de l’ASBL Transit qui accueille des usagers, explique. « Chez nous, ils viennent pour se requinquer, dormir un peu, manger et se laver. Puis ils repartent dans la rue. C’est une population extrêmement mobile ». Quand on parle de confinement, pour cette population, c’est compliqué, « 70% de cette population n’a pas de chez soi ».

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