Adresse de référence : un guide de bonnes pratiques

Sans adresse, pas de carte d’identité, pas de compte en banque, pas de mutuelle, pas d’emploi fixe, pas de revenus de remplacement, pas d’endroit où recevoir les courriers officiels. Sans adresse, l’être humain n’existe plus. Il est mort…

Pour permettre à ceux qui n’ont plus de toit de continuer à vivre, au moins administrativement, et pour qu’ils aient une chance, peut-être, un jour, de se « réinsérer » (ou de se désinsérer le moins possible…), un dispositif palliatif existe : c’est l’adresse de référence. En clair, une personne sans abri peut se domicilier administrativement dans un CPAS, ce qui lui permet de garder ou de retrouver des droits de base. On ne peut que se réjouir que ce dispositif existe et encourager tous ceux qui peuvent en bénéficier à y avoir recours. Malheureusement, dans la pratique, tout n’est pas si simple. L’obtention d’une adresse de référence suppose non seulement des démarches à faire par l’usager mais aussi des échanges nombreux entre CPAS et administrations communales. Et la législation qui règle ces procédures est tout sauf claire. Au point que juristes, présidents de CPAS, assistants sociaux, fonctionnaires communaux, collèges des bourgmestre et échevins peinent souvent à trouver un consensus sur son application. Le Front commun des SDF, qui siège à la Section action sociale du Conseil consultatif de la Santé et de l’Aide aux Personnes (Cocom) a interpellé la Section sur cette problématique. Un groupe de travail a été formé, regroupant, outre les membres de la Section, des travailleurs sociaux de l’associatif, des CPAS et des fonctionnaires de plusieurs services Population. Ce groupe de travail a échangé, comparé, critiqué les diverses pratiques des uns et des autres. Les participants ont appris à mieux se connaître et à mieux connaître les obligations et les processus de travail des uns et des autres. De ces rencontres est né un « guide de bonnes pratiques » qui tente de baliser le parcours des uns et des autres et de suggérer les procédures les plus simples et les plus rapides possible. Car derrière tout ce dispositif, il y a des êtres humains en détresse et souvent, le temps presse… Ce guide de bonnes pratiques ne fait bien sûr que suggérer. Il ne peut ni ne doit et n’a aucune légitimité pour imposer quoi que ce soit : à télécharger ici. Contact : Betty Nicaise, Présidente de la Section action sociale (FdSS) La brochure est disponible à la FdSS-FdSSB, rue Gheude 49 à 1070 Bruxelles (02/223 37 74) et téléchargeable sur le site www.fdss.be ou www.fblp.be

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