Par Aurore Vermylen et Xavier Briké, anthropologues au Laboratoire d’Anthropologie Prospective (LAAP-UCL), membres du collectif Migrations et Luttes Sociales. Article paru dans la revue “En Question” (n°117, avril/mai/juin 2016).
EXTRAIT CHOISI :C’est un pas de plus vers une déshumanisation des exilés qui a été opéré ce lundi 29 février à Calais. C’est un déni de l’homme qui, « entrepreneur de soi en exil » (Martiniello, Mazzocchetti, Rea : 2013), avait, au fil des mois, contribué à faire de la jungle calaisienne un lieu de vie pour ces habitants des marges. Car la jungle était aussi et surtout un espace de (sur)vie, certes précaire, mais le plus adapté qu’il puisse être dans ce contexte de politiques de rejet et d’exclusion du migrants.Lire l’article dans son intégralité : La jungle de Calais ou le coût humain des politiques migratoires (mai 2016)