« Dès sa création, le statut de cohabitant est dénoncé pour son caractère injuste en particulier pour les femmes. Quarante ans plus tard, les critiques n’ont pas cessé. Au contraire, elles s’amplifient », constate Action Vivre Ensemble. A travers son analyse, l’association revient sur les incohérences d’un statut en complet décalage avec nos modes de vie actuels et qui met à mal la solidarité. Une lecture- ressource [1]Voir les autres ressources disponibles au moment où le MOC et Présence et action culturelle lancent une campagne pour obtenir sa suppression.
« Statut cohabitant·e : à quand la fin ? », par Catherine Daloze, 24/11/2022
Le principe est le suivant : attribuer des allocations de sécurité sociale différentes selon que l’allocataire soit chef de ménage, isolé ou cohabitant [4] ; le cohabitant ou la cohabitante sans charge de famille percevant une allocation moindre que la personne isolée. Au fondement de cette réglementation, on trouve la volonté de réduire les dépenses de sécurité sociale. Il est alors considéré que deux adultes qui vivent sous le même toit ont moins de frais que deux personnes qui vivent seules. Cette distinction reste en vigueur aujourd’hui.
Avec pour conséquence un appauvrissement sur des situations de précarité déjà problématique.
Toutes les infos sur la campagne « STOP au statut de cohabitant.e »
VOIR AUSSI :
ON VEUT VIVRE – En finir avec le statut cohabitant
Le «statut cohabitant», c’est un choix politique qui consiste à appauvrir les pauvres. De la souffrance physique et psychologique à grande échelle. De la maltraitance organisée par l’Etat. Depuis 40 ans.