Le secteur du sans-abrisme appelle à l’aide : la hausse des coûts de l’énergie fait couler les associations. Les centres d’hébergement doivent pouvoir jouir du tarif social pour le gaz et l’électricité, plaide la fédération. Sinon, des services risquent de fermer leurs portes.
Par Annick Hovine, dans La Libre Belgique, 18/01/2023
Jamais il n’y a eu autant de personnes à la rue, dormant sur des matelas de fortune, dans les parcs, les gares, les stations de métro… Dans chaque coin qui peut faire office d’abri temporaire. La réalité saute aux yeux dans toutes les villes. Il suffit de se balader à Bruxelles, Charleroi, Liège, Namur… Sur le terrain, de très nombreuses associations travaillent en réseau avec un objectif précis : trouver des solutions dignes et durables pour mettre fin au sans-abrisme. Un lent processus qui commence par un accueil d’urgence pour mettre ces hommes, ces femmes et ces enfants en sécurité et répondre à leurs besoins primaires : boire, manger, se reposer, se laver, dormir sous un toit.
Aujourd’hui, ces dispositifs sont tous submergés.