Derrière les rapports et les budgets, il reste des voix. Des cris, parfois.
Pour ne pas s’habituer au silence.
Une prise de parole collective portée par des associations actives à Molenbeek-Saint-Jean, octobre 2025
Derrière les murs de Molenbeek-Saint-Jean et d’ailleurs, des centaines d’associations luttent pour survivre. Les coupes budgétaires et l’absence de reconnaissance institutionnelle les poussent, pour certaines, au bord de la fermeture. Pourtant, ces lieux sont le cœur battant du vivre et faire ensemble. Les négliger en les laissant en déliquescence, et parfois disparaître, c’est affaiblir toute la société. Il est grand temps de reconnaître le caractère essentiel du secteur non-marchand façonneur de liens et de solidarité entre toutes les composantes de la société.
Leurs 3 mots-clés :
Solidarité
–
Résistance
–
Reconnaissance
Leur Phrase manifeste :
« Soutenir le non-marchand et en finir (une fois pour toutes) avec le déni institutionnel. »
Ce qu’elles et ils espèrent :
Respect et dignité par :
Accès à leur carte blanche
1. un renforcement ambitieux des politiques sociales fédérales, régionales et des entités fédérées à la hauteur des besoins réels du terrain et de ses bénéficiaires.
2. un soutien accru aux actrices et acteurs du non-marchand (culturel et socioculturel, social et santé, éducation, insertion socioprofessionnelle…) qui constitue un pilier essentiel du vivre et faire ensemble en ces temps de repli sur soi et de défiance démocratique.
3. un financement des CPAS à la hauteur du défi imposé par les politiques et spécifiquement l’Arizona et sa Loi-programme du 21 juillet.





