Garde à domicile : urgence de la reconnaissance

Gammes propose un service de Garde à Domicile dans les 19 communes de Bruxelles pour les adultes désorientés (Alzheimer et autres démences), en fin de vie, en perte d’autonomie, en convalescence ou sortie d’hôpital,…

Les enjeux de la reconnaissance du métier

Le garde à domicile soutient le bénéficiaire dans ses gestes et activités du quotidien afin qu’il puisse rester dans son milieu de vie naturel. Face aux nombreuses demandes et à la spécificité du métier de Garde à Domicile, le métier est aujourd’hui devenu un maillon indispensable dans la chaine des soins à domicile complémentaire aux métiers déjà existants et reconnus. Il a pour mission d’assurer une présence continue de jour comme de nuit auprès d’une personne pour garantir sa sécurité et son confort à son domicile. Son action s’inscrit donc dans la durée, spécificité par rapport au métier d’aide familiale par exemple, dont l’action s’inscrit davantage dans des prestations de plus courte durée (réalisation de tâches d’aide à la vie journalière). Il constitue de cette manière un point de relais entre les différents intervenants d’aide à domicile professionnels et les proches. En région wallonne et flamande, le métier de garde à domicile est reconnu par les pouvoirs subsidiants depuis plusieurs années déjà. Il n’en est pas de même à Bruxelles, c’est pourquoi la reconnaissance de ce métier par l’inscription de la reconnaissance du métier dans la prochaine déclaration de politique régionale et communautaire à Bruxelles est devenue une priorité absolue pour Gammes.

Emploi et Insertion socioprofessionnelle

Face aux réalités démographiques liées au vieillissement de la population, entre autres, le métier répond à une demande qui ne cesse de croître, d’où la voie indiquée d’une professionnalisation du service – et, par ailleurs, de l’ensemble du secteur de l’aide à domicile*, ndlr : lire à ce sujet le mémorandum interfédération du secteur de l’aide à domicile !, – faite de droits, mais aussi de critères et normes à respecter et ce, pour le plus grand bien de la collectivité. Enjeu économique de poids en Région Bruxelloise, l’embauche de publics peu qualifiés est une nécessité évidente sur laquelle l’ensemble des élus s’est engagé en déclarant notamment de renforcer les offres de formation. Pour les travailleurs et futurs travailleurs du secteur de l’aide et des soins à domicile, il est important d’envisager des mécanismes de transition professionnelle : tout comme les métiers d’aide familiale et d’aide-soignant actuellement, on pourrait créer dans la perspective d’une reconnaissance du métier un tronc commun (compétences communes aux métiers) entre les métiers de Garde à domicile – Aide familial – Aide-soignant. La formation de base à ce socle commun de formation serait ensuite complétée par des formations spécifiques. S. Dev., CBCS asbl , d’après le communiqué de Gammes asbl, 27/05/2014. *Bon à savoir ! Le prochain numéro de notre revue …BIS, (sortie dans les semaines qui viennent), comprendra notamment un article intitulé : « Un mémorandum unique pour l’aide à domicile : pour un plus bel avenir ? » qui reviendra sur ces enjeux propres à l’ensemble du secteur de l’aide à domicile.

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