Les équipes des différents projets Housing First, confrontées à la solitude des locataires et aux difficultés d’inclusion sociale qu’ils rencontrent, ont souhaité mettre en place de nouvelles pratiques d’accompagnement. Ce diagnostic communautaire met en lumière les caractéristiques du public Housing First. Il identifie ses besoins et ce qui fait obstacle à une inclusion sociale tout en essayant d’y répondre.
Les équipes des quatre projets Housing First (Smes, New Samusocial, Infirmiers de rue et DIOGENES) constatent la difficulté de ces publics à s’inscrire durablement dans des liens territoriaux, sociaux, culturels, choisis, accessibles et de qualité. « A quoi tient ce sentiment de solitude que vivent les personnes anciennement sans-abri et comment y remédier ?« , s’interrogent-ils. Emménager dans un logement n’empêche pas les locataires Housing First de se retrouver parfois avec moins de liens sociaux que ce qu’ils n’avaient en rue, ou isolées dans un nouveau territoire (qu’est l’appartement) et un nouveau quartier éloigné de celui arpenté habituellement ; ce qui peut constituer en soi une nouvelle forme de rupture. La nouvelle vie « de l’autre côté de la rue » n’est pas toujours si facile à habiter. À quoi bon retrouver un toit et ses droits sociaux quand il n’y a plus grand-chose autour de soi ?
A partir de ce constat, les équipes des différents projets ont souhaité mettre en place de nouvelles pratiques d’accompagnement qui ciblent des domaines de la vie différents de la santé et de l’accès aux droits : estime de soi, accès à la culture, liens sociaux, communautaires, citoyens, etc.
Ce diagnostic communautaire met en lumière les caractéristiques du public Housing First. Il identifie ses besoins, ce qui fait obstacle à une inclusion sociale et essaie d’y répondre.
