Participer aux tâches quotidiennes et choisir ses activités quand on a la maladie d’Alzheimer ou une démence apparentée, c’est possible. La preuve par la méthode Montessori qui pose un regard neuf sur les troubles cognitifs et invite à un accompagnement associant dignité, autonomie et plaisir. Dans le journal En Marche, 01/09/2016.
“Chaque matin, le même scénario se reproduisait à la résidence : la vieille dame pénétrait dans les chambres et retirait les draps des lits, y compris lorsque quelqu’un dormait encore, raconte Cameron Camp, neuropsychologue américain à qui l’on doit l’adaptation de la méthode pédagogique développée par Maria Montessori aux personnes âgées atteintes de troubles cognitifs (lire ci-dessous). Le personnel ne savait plus que faire. Lorsque l’on m’a soumis cette situation, j’ai posé des questions pour savoir qui était cette femme. Elle avait travaillé toute sa vie comme femme de chambre dans l’hôtellerie. Sous mon conseil, l’aide-soignante a invité cette dame à refaire son propre lit avec elle. Puis, voyant qu’elle s’y appliquait, elle lui a demandé de l’aider à faire de même dans les chambres voisines. Depuis ce jour, cette dame aide régulièrement le personnel à changer la literie. Elle n’a plus jamais reproduit son comportement problématique…”
Des histoires telles que celle-là, C. Camp peut en raconter des dizaines puisées dans les institutions qui, aux États-Unis et en Europe, appliquent la méthode Montessori.
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