Une opinion de Marc Sinnaeve, membre du comité éditorial de Présence et action culturelles (Pac) et chargé de cours à l’Ihecs. In La Libre Belgique, 02/11/2019.
Comment repenser, sans frivolité ni pessimisme exagéré, le futur de la Terre ? Remettre sur la table les causes structurelles et collectives de la situation serait un grand pas. Lequel nécessite d’accepter le tragique du monde tel qu’il est, hors de tout référent ou mode d’emploi.
On le mesure pour ainsi dire chaque jour depuis bientôt un an, en Belgique : une prise de conscience et un consensus de plus en plus larges s’opèrent autour du changement climatique, mais aussi autour des autres sources et manifestations du dérèglement du système Terre. Un sentiment d’urgence se répand. Pourtant, le caractère avéré de la menace, telle que la documente le Giec depuis 1988, ne semble pas suffire. Nous savons, mais nous semblons ne pas vouloir – ou ne pas pouvoir – croire ce que nous savons ; moins encore nous vivons-nous engagés, pour de vrai, dans ce que l’on pourrait appeler la “mère de toutes les batailles” de l’humanité. Il existe une forme de dissonance cognitive, mais aussi affective, entre ce qui est su et ce qui est fait.
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Dernier numéro des Cahiers de l’éducation permanente de Présence et action culturelles (Pac), Climat. Pourquoi les urgences ne répondent pas, n° 54, 2019. Disponible auprès de PAC au prix de 5 €. https://www.pac-g.be/- info@pac-g.be ou 02 545 79 11.