Assemblées Sauvages – Démocratie participative et contre pouvoirs

Gratuit sur inscription, sauf le spectacle Dispak Dispac’h – Tous les billets
La démocratie ressemble de plus en plus à un bâtiment fissuré, plâtras au sol, plafond qui se fendille, et porte d’entrée gardée par celles et ceux qui décident qui parle et qui se tait. Une façade lézardée qu’on retrouve dans “La Fabrique du Commun” : un lieu en ruines, symbole d’institutions qui ont du mal à tenir debout et qui excluent toujours davantage. Mais ici, l’effondrement devient une chance : la possibilité de reprendre ce qu’on nous a pris, de refaire commun. Parce qu’il y a urgence. Ça s’effrite, ça s’effondre, mais dans les brèches, ça recommence à pousser.
“Assemblées Sauvages” veut rompre avec les faux dispositifs participatifs réservés à celles et ceux qui maîtrisent les codes. Ici, la démocratie redevient un geste vécu : on parle, on débat, on invente ensemble, à égalité.
“Sauvage”, parce que non-domestiquée, imprévisible, en colère parfois, mais toujours politique. Un espace où sans-papiers, précaires et invisibilisé·es redeviennent sujets. Aux Halles, on propose une agora où participer est un risque partagé, pas un gadget. Pas besoin de jargon pour exister : on se réunit pour décider ce qu’on veut reconstruire.
La démocratie est en ruine, mais vivante. Elle pousse dans les interstices : dans “Dispak Dispac’h”, dans “Rien de Spécial”, dans “La Fabrique du Commun”.
Assemblées Sauvages, c’est cette brèche qu’on ouvre ensemble pour redevenir peuple.
Parce que la démocratie n’est pas un ordre : c’est un soulèvement.
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