Ce mercredi 16 novembre, les travailleurs sociaux des 19 CPAS bruxellois ont déserté leur poste de travail. A bout de souffle face à l'augmentation des dossiers à traiter, ils ont manifesté leur ras-le-bol, la perte de sens dans leur travail.
Une carte blanche associative s'oppose au "Bruxelles numérique" du gouvernement Vervoort : pas question que le digital devienne la règle alors que le papier et le contact humain seraient relégués à des exceptions ! Au risque de voir les "associations et organismes compenser l'inaccessibilité des services en devenant des sous-traitants des administrations". Avec pour conséquence, une augmentation de la charge de travail additionnée d'une augmentation de la perte de sens dans le travail social.
Face à ce travail d'accompagnement social en péril, "faudrait-il mettre des ressources ou des fonctions en commun entre ASBL pour se renforcer mutuellement ?", s'interroge le CREBIS. Des associations à Molenbeek ont décidé de répondre par l'affirmative à cette question : cohabiter pour faire plus et mieux ensemble. Pour visiter Ribaucare, c'est par ici ! |