Alors que les partis politiques entament dès à présent la rédaction de leurs programmes, le social-santé s'organise ! Dans la perspective des élections fédérales et régionales de 2024, différents secteurs ont l'intention de soumettre leurs recommandations, en vue des campagnes politiques à venir et de la négociation d'un accord de majorité.
Dans l'optique de mettre en chantier les relations entre pouvoirs publics et secteur non-marchand, le Collectif 21 souhaite interpeller les différents groupes politiques. Dans son mémorandum, ce regroupement d’associations et de fédérations d’associations entend défendre la légitimité associative dans ses principes généraux. Objectif : faire évoluer le cadre politique, législatif et administratif des associations.
La FEDITO BXL asbl, fédération bruxelloise du secteur spécialisé en matière de drogues et addictions, monte aussi au créneau, en s'adressant aux différents niveaux de pouvoir. "Faire de la prévention l'un des piliers centraux des politiques drogues", "Décriminaliser les usager·e·s de drogues et faciliter l'accès à la santé", "Réglementer le marché du cannabis en Belgique", des points jugés prioritaires pour le secteur, afin d'améliorer la prise en charge des addictions et réduire les conséquences négatives des drogues pour la société.
Concernant la mendicité ou plutôt son interdiction dans 253 communes belges, l’Institut fédéral des droits humains (IFDH) et le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale dénoncent une violation des droits humains. Dans un communiqué de presse publié début mai, ces deux institutions alertent sur l'approche répressive et non-conforme au droit de certains règlements. L'occasion de rappeler que la cause profonde de la mendicité réside avant tout dans l’extrême pauvreté et qu'il incombe aux autorités, à tous les niveaux de pouvoir, de protéger les personnes les plus vulnérables de notre société, en menant des politiques structurelles visant à résoudre, à long terme, les situations de pauvreté. |