Votons pour justice fiscale

Recommandations en vue des élections de mai 2019.
Le Réseau pour la Justice Fiscale (RJF) est né en 1988. Il réunit 46 organisations : syndicats, ONG de développement, mouvements de jeunesse et d’éducation permanente, associations de financement alternatif, groupes de citoyens…


Pour les réseaux FAN/RJF, un prin­­­­­­­­­cipe primor­­­­­­­­­dial pour la justice fiscale est d’ar­­­­­­­­­rê­­­­­­­­­ter la course vers le « taux zéro », tant pour les reve­­­­­­­­­nus les plus élevés que pour l’im­­­­­­­­­pôt des socié­­­­­­­­­tés.

En effet, cette légis­­­­­­­­­la­­­­­­­­­ture a fait une série de cadeaux aux déten­­­­­­­­­teurs de capi­­­­­­­­­taux et aux entre­­­­­­­­­prises : dimi­­­­­­­­­nu­­­­­­­­­tions de coti­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tions sociales et de l’im­­­­­­­­­pôt des socié­­­­­­­­­tés, amnis­­­­­­­­­tie fiscale, absence de réelle volonté de lutter contre la fraude et l’éva­­­­­­­­­sion fisca­­­­­­­­­le… Les réseaux reven­­­­­­­­­diquent une véri­­­­­­­­­table réforme fiscale qui assu­­­­­­­­­rera un rééqui­­­­­­­­­li­­­­­­­­­brage de la fisca­­­­­­­­­lité en faisant contri­­­­­­­­­buer équi­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­ble­­­­­­­­­ment les reve­­­­­­­­­nus des entre­­­­­­­­­prises ou du capi­­­­­­­­­tal.

Plus des deux tiers des recettes de l’Etat proviennent de l’im­­­­­­­­­pôt des personnes physiques et de la TVA. On peut donc en déduire que les taxes sur les reve­­­­­­­­­nus des entre­­­­­­­­­prises ou sur le capi­­­­­­­­­tal sont parti­­­­­­­­­cu­­­­­­­­­liè­­­­­­­­­re­­­­­­­­­ment faibles.

L’im­­­­­­­­­pôt ne devrait pas être perçu comme une charge mais comme une contri­­­­­­­­­bu­­­­­­­­­tion, un effort finan­­­­­­­­­cier demandé à l’en­­­­­­­­­semble de la popu­­­­­­­­­la­­­­­­­­­tion mais aussi à un certain nombre d’ac­­­­­­­­­teurs écono­­­­­­­­­miques pour finan­­­­­­­­­cer les besoins indis­­­­­­­­­pen­­­­­­­­­sables à l’or­­­­­­­­­ga­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tion de la vie en société : écoles, hôpi­­­­­­­­­taux, infra­s­­­­­­­­truc­­­­­­­­­tures routières ou cultu­­­­­­­­­rel­­­­­­­­­les… L’im­­­­­­­­­pôt est ainsi indis­­­­­­­­­so­­­­­­­­­cia­­­­­­­­­ble­­­­­­­­­ment lié au déve­­­­­­­­­lop­­­­­­­­­pe­­­­­­­­­ment des socié­­­­­­­­­tés, « l’im­­­­­­­­­pôt est le prix de la civi­­­­­­­­­li­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tion ».

Pour les réseaux FAN/RJF, la justice fiscale s’ap­­­­­­­­­puie sur la néces­­­­­­­­­sité d’as­­­­­­­­­su­­­­­­­­­rer le droit à la dignité de tous les citoyens tel que l’énonce l’ar­­­­­­­­­ticle 23 de la Cons­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­tu­­­­­­­­­tion belge. Celui-ci énonce que : « Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine ».
Pour assu­­­­­­­­­rer cette dignité respec­­­­­­­­­tueuse de chacun, la justice fiscale devra s’ap­­­­­­­­­puyer sur un prin­­­­­­­­­cipe de progres­­­­­­­­­si­­­­­­­­­vité des contri­­­­­­­­­bu­­­­­­­­­tions, tenant compte de la capa­­­­­­­­­cité contri­­­­­­­­­bu­­­­­­­­­tive de chacun, donc de la hauteur de ses reve­­­­­­­­­nus, de la hauteur de son patri­­­­­­­­­moine.

Au niveau belge
En matière d’im­­­­­­­­­po­­­­­­­­­si­­­­­­­­­tion des personnes physiques, les réseaux RJF/FAN réclament une réforme fiscale ambi­­­­­­­­­tieuse qui a pour objec­­­­­­­­­tif de trai­­­­­­­­­ter les diffé­­­­­­­­­rents reve­­­­­­­­­nus de manière trans­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­rente et globale et qui réta­­­­­­­­­blisse une plus grande progres­­­­­­­­­si­­­­­­­­­vité. Cette réforme fiscale devra permettre de faire contri­­­­­­­­­buer l’en­­­­­­­­­semble des reve­­­­­­­­­nus de manière juste afin que l’Etat puisse finan­­­­­­­­­cer les services rendus aux citoyens et un système de protec­­­­­­­­­tion sociale de qualité.

Les réseaux RJF/FAN demandent de globa­­­­­­­­­li­­­­­­­­­ser à nouveau les reve­­­­­­­­­nus (travail + immo­­­­­­­­­bi­­­­­­­­­lier + capi­­­­­­­­­tal), de renfor­­­­­­­­­cer la progres­­­­­­­­­si­­­­­­­­­vité de l’im­­­­­­­­­pôt et d’ins­­­­­­­­­tau­­­­­­­­­rer une réelle trans­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­rence fiscale.

En matière d’im­­­­­­­­­po­­­­­­­­­si­­­­­­­­­tion des socié­­­­­­­­­tés (ISOC), les derniers gouver­­­­­­­­­ne­­­­­­­­­ments ont accordé de nombreux avan­­­­­­­­­tages fiscaux aux employeurs, parti­­­­­­­­­cu­­­­­­­­­liè­­­­­­­­­re­­­­­­­­­ment aux grosses socié­­­­­­­­­tés. Avec le gouver­­­­­­­­­ne­­­­­­­­­ment Michel – De Wever, ces cadeaux fiscaux ont atteint de nouveaux sommets : réforme de l’ISOC avec une dimi­­­­­­­­­nu­­­­­­­­­tion consi­­­­­­­­­dé­­­­­­­­­rable de l’im­­­­­­­­­pôt des socié­­­­­­­­­tés, octroi de nouvelles réduc­­­­­­­­­tions de coti­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tions patro­­­­­­­­­nales, avan­­­­­­­­­tages fiscaux, et autres subsides (de l’ordre de 13 milliards € en 2016). Les 1.000 plus grosses socié­­­­­­­­­tés réali­­­­­­­­­saient au total 56,4 milliards € de béné­­­­­­­­­fices et voyaient leurs impôts se réduire à 4,4 milliards €, ce qui repré­­­­­­­­­sente un taux d’im­­­­­­­­­po­­­­­­­­­si­­­­­­­­­tion de 7,9%.

Les réseaux RJF/FAN demandent notam­­­­­­­­­ment une contri­­­­­­­­­bu­­­­­­­­­tion à l’im­­­­­­­­­pôt des grosses socié­­­­­­­­­tés beau­­­­­­­­­coup plus équi­­­­­­­­­li­­­­­­­­­brée par rapport à celle des petites et moyennes entre­­­­­­­­­prises, par la réduc­­­­­­­­­tion dras­­­­­­­­­tique des possi­­­­­­­­­bi­­­­­­­­­li­­­­­­­­­tés de déduc­­­­­­­­­tion comme les inté­­­­­­­­­rêts notion­­­­­­­­­nels, les reve­­­­­­­­­nus défi­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­ve­­­­­­­­­ment taxés ou l’exo­­­­­­­­­né­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tion de certaines plus-values, et l’in­­­­­­­­­tro­­­­­­­­­duc­­­­­­­­­tion d’un impôt sur les plus-values.

En matière d’im­­­­­­­­­po­­­­­­­­­si­­­­­­­­­tion sur la richesse, l’éva­­­­­­­­­lua­­­­­­­­­tion des patri­­­­­­­­­moines et des richesses réel­­­­­­­­­le­­­­­­­­­ment déte­­­­­­­­­nues par les ménages en Belgique, s’avère parti­­­­­­­­­cu­­­­­­­­­liè­­­­­­­­­re­­­­­­­­­ment diffi­­­­­­­­­cile, vu l’exis­­­­­­­­­tence du secret bancaire fiscal et l’ab­­­­­­­­­sence d’une globa­­­­­­­­­li­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tion des reve­­­­­­­­­nus. Sur base d’une enquête décla­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tive euro­­­­­­­­­péenne (HFCS – House­­­­­­­­­hold Finance and Consump­­­­­­­­­tion Survey), les bases de données de 2010 et 2014 révèlent que le top 10 des fortunes possèdent plus de 40% de la fortune totale en Belgique. Suivant une autre étude de l’Uni­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­sité d’An­­­­­­­­­vers, le 1% des ménages les plus riches pour­­­­­­­­­rait déte­­­­­­­­­nir jusqu’à 18 à 20% des patri­­­­­­­­­moines, soit un cinquième du total. Les inéga­­­­­­­­­li­­­­­­­­­tés sont encore plus élevées quand on consi­­­­­­­­­dère les patri­­­­­­­­­moines consti­­­­­­­­­tués en avoirs finan­­­­­­­­­ciers.

Les réseaux RJF/FAN demandent un registre précis et exhaus­­­­­­­­­tif des patri­­­­­­­­­moines des citoyens et un impôt progres­­­­­­­­­sif sur les patri­­­­­­­­­moines supé­­­­­­­­­rieurs à un million d’eu­­­­­­­­­ros (habi­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­tion person­­­­­­­­­nelle non comprise).
En matière de percep­­­­­­­­­tion de l’im­­­­­­­­­pôt, il faut une admi­­­­­­­­­nis­­­­­­­­­tra­­­­­­­­­tion fiscale perfor­­­­­­­­­mante. La Cons­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­tu­­­­­­­­­tion belge énonce le prin­­­­­­­­­cipe que tous les Belges doivent être égaux devant l’im­­­­­­­­­pôt. Force est de consta­­­­­­­­­ter que cela n’est malheu­­­­­­­­­reu­­­­­­­­­se­­­­­­­­­ment pas la réalité. En effet, de trop nombreux contri­­­­­­­­­buables (fortu­­­­­­­­­nés) éludent l’im­­­­­­­­­pôt, notam­­­­­­­­­ment suite aux manque­­­­­­­­­ments dans l’or­­­­­­­­­ga­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tion et les moyens finan­­­­­­­­­ciers et humains de l’ad­­­­­­­­­mi­­­­­­­­­nis­­­­­­­­­tra­­­­­­­­­tion. On estime à plus de 900 millions la perte annuelle pour le Trésor occa­­­­­­­­­sion­­­­­­­­­née par la dimi­­­­­­­­­nu­­­­­­­­­tion du nombre de contrôles.

Les réseaux RJF/FAN demandent le recru­­­­­­­­­te­­­­­­­­­ment d’ins­­­­­­­­­pec­­­­­­­­­teurs supplé­­­­­­­­­men­­­­­­­­­taires pour renfor­­­­­­­­­cer les contrôles fiscaux (chaque inspec­­­­­­­­­teur supplé­­­­­­­­­men­­­­­­­­­taire rapporte au Trésor plusieurs fois son salaire). Et dans la lutte contre l’éva­­­­­­­­­sion fiscale tant au niveau natio­­­­­­­­­nal qu’in­­­­­­­­­ter­­­­­­­­­na­­­­­­­­­tio­­­­­­­­­nal, il faudrait lever le secret bancaire fiscal, intro­­­­­­­­­duire l’échange auto­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­tique de toutes les infor­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­tions finan­­­­­­­­­cières entre banques et admi­­­­­­­­­nis­­­­­­­­­tra­­­­­­­­­tions fiscales, et impo­­­­­­­­­ser des sanc­­­­­­­­­tions plus sévères à tous les respon­­­­­­­­­sables, parties prenantes et inter­­­­­­­­­­­­­­­­­mé­­­­­­­­­diaires impliqués dans les fraudes et évasions fiscales (banques, cabi­­­­­­­­­nets d’avo­­­­­­­­­cats fisca­­­­­­­­­lis­­­­­­­­­tes…)

Au niveau inter­­­­­­­­­­­­­­­­­na­­­­­­­­­tio­­­­­­­­­nal

L’Union euro­­­­­­­­­péenne a progres­­­­­­­­­si­­­­­­­­­ve­­­­­­­­­ment mis en place un vaste marché unique des capi­­­­­­­­­taux, des marchan­­­­­­­­­dises et des services, complété par une union moné­­­­­­­­­taire plus restreinte. Pour­­­­­­­­­tant la fisca­­­­­­­­­lité y est quasi­­­­­­­­­ment tota­­­­­­­­­le­­­­­­­­­ment déré­­­­­­­­­gu­­­­­­­­­lée, car l’UE est presque inca­­­­­­­­­pable de légi­­­­­­­­­fé­­­­­­­­­rer en la matière, à cause de la règle de l’una­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­mité qui permet à un seul Etat membre de bloquer toute forme de progrès. Les acteurs de l’in­­­­­­­­­dus­­­­­­­­­trie de l’op­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­mi­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tion fiscale (notam­­­­­­­ ment les cabi­­­­­­­­­nets d’au­­­­­­­­­dit) ont un rôle exces­­­­­­­­­sif et peu trans­­­­­­­­­pa­rent dans l’éla­­­­­­­­­bo­­­­­­­ ra­­­­­­­­­tion des poli­­­­­­­­­tiques fiscales publiques. En effet, les multi­­­­­­­­­na­­­­­­­­­tio­­­­­­­­­nales mettent en oeuvre des circuits complexes et secrets de dépla­­­­­­­­­ce­­­­­­­­­ment de leurs profits vers des para­­­­­­­­­dis fiscaux afin d’y béné­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­cier d’une exemp­­­­­­­­­tion fiscale quasi­­­­­­­­­ment inté­­­­­­­­­grale. Il faut donc une véri­­­­­­­­­table trans­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­rence de la fisca­­­­­­­­­lité des entre­­­­­­­­­prises.

Les réseaux RJF/FAN demandent notam­­­­­­­­­ment de créer une Orga­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tion inter­­­­­­­­­­­­­­­­­na­­­­­­­­­tio­­­­­­­­­nale de la fisca­­­­­­­­­lité, sous l’égide des Nations Unies, de modi­­­­­­­­­fier la règle de l’una­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­mité et de lancer des procé­­­­­­­­­dures de « coopé­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tion renfor­­­­­­­­­cée » en matière fiscale, d’em­­­­­­­­­pê­­­­­­­­­cher que les « lobbyistes » de l’op­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­mi­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tion fiscale puissent influen­­­­­­­­­cer de façon indue et peu trans­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­rente l’éla­­­­­­­­­bo­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tion de la poli­­­­­­­­­tique fiscale, de rendre obli­­­­­­­­­ga­­­­­­­­­toire dans l’Union euro­­­­­­­­­péenne un système par lequel les entre­­­­­­­­­prises multi­­­­­­­­­na­­­­­­­­­tio­­­­­­­­­nales devaient décla­­­­­­­­­rer pour chacune de leurs filiales certains chiffres signi­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­tifs (notam­­­­­­­­­ment profits, impôts réel­­­­­­­­­le­­­­­ ment payés, nombre de travailleurs employés), de mettre fin à la course vers le bas en matière de fisca­­­­­­­­­lité des béné­­­­­­­­­fices des entre­­­­­­­­­prises, en prévoyant un taux plan­­­­­­­­­cher mini­­­­­­­­­mum de 25%, de créer une Taxe sur les tran­­­­­­­­­sac­­­­­­­­­tions finan­­­­­ cières (TTF), de fisca­­­­­­­­­li­­­­­­­­­ser enfin l’éco­­­­­­­­­no­­­­­­­­­mie digi­­­­­­­­­tale et les GAFA et de mettre la fisca­­­­­­­­­lité au service du déve­­­­­­­­­lop­­­­­­­­­pe­­­­­­­­­ment durable, en mettant fin à tous les subsides à la produc­­­­­­­­­tion et distri­­­­­­­­­bu­­­­­­­­­tion des éner­­­­­­­­­gies fossiles. Des taxes inter­­­­­­­­­­­­­ na­­­­­­­­­tio­­­­­­­­­nales sur le carbu­­­­­­­­­rant du trans­­­­­­­­­port inter­­­­­­­­­­­­­­­­­na­­­­­­­­­tio­­­­­­­­­nal aérien et mari­­­­­­­­­time doivent être mises en place. (source: Les équipes populaires)

Qui est le RJF ?

Le RJF travaille en collaboration étroite avec son équivalent néerlandophone, le Financiëel Actie Netwerk (FAN).

Son action s’articule autour de 2 axes :

  • L’information du public sur le rôle de la fiscalité dans le combat pour une plus grande justice sociale, sur les mécanismes de la spéculation financière et ses conséquences sur la vie des citoyen-ne-s (du Nord comme du Sud)
  • L’interpellation du monde politique quant à la nécessité d’un encadrement strict des marchés financiers, d’un refinancement des biens et services collectifs et de mesures en faveur d’une économie centrée sur l’humain et non sur le profit à tout prix.

Membership : A.C.R.F. (Action Catholique Rurale des Femmes), AGIR POUR LA PAIX, ATTAC Wallonie-Bruxelles (Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne), C.A.D.T.M. (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde), Caritas Catholica, CETRI (Centre Tricontinental), Cgé (Changement pour l’Egalité), C.G.S.L.B. (Centrale Générale des Syndicats Libres de Belgique), C.J.C. (Conseil de la Jeunesse Catholique), C.N.C.D – 11.11.11 (Centre National de Coopération au Développement), C.N.E. (Centrale Nationale des Employés), Collectif Solidarité contre l’Exclusion, Crédal, C.S.C. (Confédération des Syndicats Chrétiens), Entraide et Fraternité/Vivre Ensemble, Equipes Populaires, F.C.S.S. (Fédération des Centres de Service Social), F.G.T.B. (Fédération Générale du Travail de Belgique), la F.G.T.B. wallonne, Fraternité séculière Charles de Foucauld, G.R.E.S.E.A. (Groupe de Recherche et d’Etude pour une Stratégie Economique Alternative), Inter-Environnement Wallonie, JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), Justice et Paix, Kairos Europe (W-B), La Lucarne, OC (Mouvement Ouvrier Chrétien), Oxfam Solidarité, P.A.C. (Présence et Action Culturelles), Peuples Solidaires, Réseau Financement Alternatif, Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (R.W.L.P.), SAW-B (Solidarité des Alternatives Wallonnes et Bruxelloises), U.N.S.P. (Union Nationale des Services Publics) qui rassemblent les syndi­­­­­­­­­cats et une tren­­­­­­­­­taine de mouve­­­­­­­­­ments et d’ONG de Flandre, de Wallo­­­­­­­­­nie et de Bruxelles.

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