Vio.Me, de l’entreprise occupée vers la coopérative autogérée. // Une analyse de Sarah de Liamchine (Secrétaire générale adjointe de PAC) et Pierre Eyben (Membre d’A Contre Cournant)
Extrait choisi
Vio.Me était une filiale florissante du groupe Philkeram-Johnson, le plus important producteur de matériaux de construction en Grèce. Chez Vio.Me, qui comptait un peu plus de 60 travailleurs, on fabriquait des colles industrielles pour la construction ainsi que des dissolvants. Mais en 2011, la maison mère décidait de déposer le bilan et de fermer l’usine, suspendait le paiement des salaires, et mettait les travailleurs en « arrêt de travail forcé» sans leur verser les indemnités dues. (…) Fin 2011, 17 [travailleurs] décidaient de fonder une coopérative ouvrière avec pour objectif dès 2012 de reprendre la production et pour slogan «Vous ne le pouvez pas ? Nous le pouvons ! ». (…) On aurait tort de penser que Vio.Me n’est que le symbole d’un combat syndical exemplaire au cœur de la crise grecque. C’est également un site industriel qui se réinvente au sein d’une économie dévastée par les mesures d’austérité qui touchent la Grèce plus que tout autre pays.Lire l’analyse dans son intégralité ici.