« NO VIOLENCE. Ne laisse personne décider en ton nom »

La Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie et la Commission communautaire française (COCOF) ont travaillé conjointement pour réaliser une campagne de sensibilisation visant principalement les jeunes couples de 15 à 25 ans.


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Pour Céline Fremault, « il est primordial de toucher les jeunes couples car il s’agit d’endiguer la violence psychologique, physique ou sexuelle dès les premières relations afin d’apprendre le respect et le principe d’égalité à la racine du couple ».

Déclinée sur les réseaux sociaux pour toucher directement les jeunes, NO VIOLENCE, qui détourne les codes de la publicité, sera également diffusée en télévision et radio dès ce lundi 23 novembre.

Un site internet www.aimesansviolence.be, qui propose notamment des tests et quizz pour détecter les situations de violence mais aussi des structures et mécanismes de prise en charge comme la ligne gratuite écoute violence conjugale (0800/ 30.030), vient d’être mis en ligne.

« La ligne d’écoute gratuite est présente dans les différents supports communicationnels de la campagne. Que l’on soit victime, auteur ou témoin d’une situation de violence, cette ligne permet de trouver une oreille professionnelle, prête à informer pour agir de manière adéquate et briser le silence », précise le Ministre Prévot.

Enfin, les milliers d’affiches et de brochures créées pour l’occasion seront diffusées, dès la semaine prochaine, auprès d’une série d’opérateurs en lien avec la jeunesse comme les écoles et hautes-écoles, les secteurs de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse ou encore les pouvoirs locaux, les centres de planning familiaux et les services d’aide aux victimes des différentes zones de police.

Ces différents supports réalisés dans le cadre de cette campagne répondent à un objectif commun : sensibiliser, informer, prévenir et reconnaître les comportements violents dans les couples jeunes et leur entourage.

D’après de récentes études, 9 jeunes sur 10 affirment en effet avoir été victimes et/ou auteurs de violences physiques ou psychologiques dans leurs relations. Les situations vécues sont surtout de l’ordre de la domination et de la dévalorisation :

  • Exiger de savoir avec qui et où l’autre se trouve (71%)
  • Empêcher de parler à d’autres filles/garçons (54%)
  • Critiquer ou dévaloriser son partenaire (53%)

Cette campagne, qui s’inscrit par ailleurs dans le cadre du Plan d’action intra-francophone 2014-2019 de lutte contre les violences, adopté en juillet dernier, travaille aussi à déconstruire des stéréotypes qui entourent les relations comme la domination, la surveillance et la jalousie qui constituent des formes de violence souvent peu perçues par les jeunes couples.

Pour la Ministre Simonis : « cette conscientisation revêt un caractère important car les jeunes, malmenés psychologiquement dans leur relation de couple, n’identifient généralement pas qu’ils se situent dans une relation violente. Les sensibiliser constitue donc une nécessité réelle d’autant que la violence fonctionne souvent par palier ; d’abord verbale ensuite physique »

Les différents supports communicationnels sont disponibles sur www.aimesansviolence.be/ressources.

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