La revue Education Santé (mars 2014) revient sur la matinée organisée par la FIMS, en collaboration avec le CBCS et le CDCS, au Parlement francophone bruxellois, en novembre 2013 : « Comment, malgré les nombreuses initiatives, les inégalités sociales de santé continuent à croître à Bruxelles ? N’y a-t-il pas urgence à rassembler les forces ? ».
« Les inégalités sociales de santé, pas seulement une question de soins » : l’article retrace les interventions des différents orateurs, académiques ou de terrain, qui mettent en exergue la nécessité d’agir sur les déterminants sociaux de manière globale.
Manu Gonçalves, assistant social et co-directeur au Service de santé mentale Le Méridien affirme, lui aussi, que les inégalités sociales de santé sont moins le fait d’une inégalité face aux soins de santé que la conséquence d’un ensemble d’inégalités: économiques, sociales, structurelles… Aussi estime-t-il que toute politique de santé publique visant la réduction des inégalités sociales de santé ne saurait se limiter à des dispositifs de facilitation de l’accès à la santé. « Agir sur les inégalités passe aussi par une politique publique qui vise les déterminants de la santé, et par des actions de promotion de la santé et de prévention qui donnent aux individus et aux groupes sociaux les moyens de mieux s’approprier ce capital santé. Les manettes du changement ne sont pas entre les seules mains des services ambulatoires, en amont de la pratique. Il est indispensable qu’une action politique de lutte contre la pauvreté se dote des moyens nécessaires.
» Pour rappel, le CBCS a également publié 2 analyses dans la droite ligne de ces questions:
Extrait choisi, de BARBIER C., in : Education Santé, n°298, mars 2014, pp. 2-5. Lire en ligne.
– Précarités sociales et de santé (1ère partie) : agir à petite échelle, mais en réseau !
– Précarités sociales et de santé (2ème partie) : Action sociale globale, médecins généralistes du social
