« L’île de Tilos revit depuis qu’elle a décidé d’accueillir des réfugiés »

Article d’Angélique Kourounis publié sur le site web bonnesouvelles.be


59ec60c0cd70ccab36a6789c.jpgMême la petite école a rouvert ses portes. Les projets ne manquent pas, tant pour donner du travail aux nouveaux venus que pour atteindre l’autonomie énergétique.

«Tiens, voila Maha, qui rentre du travail!» Elena Pissa de l’organisation «Solidarity Now», qui vient en aide aux réfugié·e·s de l’île de Tilos [île du Dodécanèse, de 63 km2] arrête sa visite du camp où vivent depuis plusieurs mois 10 familles syriennes, et prend dans ses bras Maha, d’environ 30 ans, issue de l’une d’elles. Maha affiche un beau sourire et même un rire franc quand elle essaye de répondre en grec aux questions d’Elena. Son foulard de couleur chatoyante, noué autour de ses cheveux, les yeux heureux, elle raconte sa journée de femme de chambre dans un hôtel de l’île.

Aujourd’hui, c’était jour de lessive et elle nous montre ses mains rougies d’avoir rincé, à l’eau de pluie, les draps. Maintenant elle file dans son conteneur au camp, cuisiner pour ses cinq enfants et à 18h elle repartira préparer des salades dans une taverne du port.

«Ici, je suis heureuse, dit-elle, j’ai un travail, et je laisse mes enfants seuls au camp. Ils sont en sécurité. Quand je suis arrivée j’avais peur, mais après deux semaines avec les gens de Tilos, avec Elena, c’était fini je n’avais plus peur.»

Parcours du combattant

Maha, comme tous les membres des familles syriennes du camp, revient de loin. A peine arrivée en Grèce, après un long périple qui l’a amenée de Syrie en Turquie, puis de Turquie à l’île de Lesbos, on l’avait envoyée dans un camp du Péloponnèse où rien n’était vraiment prévu pour les réfugié·e·s et encore moins pour les enfants qui n’avaient ni nourriture décente ni école. Pour les adultes, c’était pire: «Les enfants peuvent jouer même sous les bombes, mais nous non, lâche-t-elle. On ne faisait que penser à notre avenir et on ne voyait rien de bon. Ici, on peut s’imaginer vivre comme tout le monde.» (Lire l’article dans son intégralité sur le site www.bonnesnouvelles.be)

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