Le secteur immobilier privé doit contribuer à l’effort ! Analyse de l’ARAU, 4 décembre 2015.
La population de la Région de Bruxelles-Capitale continue de croître tout en s’appauvrissant : « Environ un tiers de la population bruxelloise vit avec un revenu inférieur au seuil de risque de pauvreté. »[1] Dans ce contexte, de nombreux ménages doivent se saigner pour se loger – et encore, pas toujours décemment – sur le marché privé. Les pouvoirs publics peinent, pour de multiples raisons, à produire en suffisance les logements sociaux qui répondraient (ne serait-ce qu’en partie) aux besoins : Bruxelles compte actuellement moins de 8% de logements sociaux !
[1] Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles-Capitale (2015). Baromètre social 2015. Bruxelles : Commission communautaire commune, p. 17.