Le secteur de la Promotion de la Santé sera transféré le 01 juillet prochain de la Fédération Wallonie Bruxelles à la Cocof, dans le cadre des accords de la Saint-Emilie.
Un transfert rempli d’incertitudes quant au maintien des financements actuels. Plus que les acteurs, ce sont les réponses adaptées aux besoins de ses publics cibles, les plus souvent fragilisés, qui sont remises en question, voire déjà en péril. Face à l’absence de réponse concrète du politique, les 36 associations membres de la Plateforme bruxelloise de promotion de la santé se sont mobilisées afin de faire comprendre le plus largement possible les enjeux liés à la continuité de leurs interventions, en termes d’activités et d’emplois dans le secteur. Catherine Vegairginsky, porte-parole de la plateforme bruxelloise de promotion de la santé définit le secteur comme « le maillon irremplaçable entre une population vulnérable qui a besoin de soutien psycho-médico-social et un système de soins de santé engorgé et dont les conditions d’accès sont complexes ». « Si ce secteur disparaît, des milliers de personnes vont être en rupture totale avec les services des santé classiques, la situation socio-sanitaire ne va faire qu’empirer (…) » Voici, dans son intégralité, le communiqué de presse de la Plateforme bruxelloise de promotion de la santé Sur ce dossier, voici la réponse à la question parlementaire de Monsieur Jacques MOREL, Député Ecolo, à Madame la Ministre Fadila LAANAN: « Le transfert de la compétence santé de la Fédération Wallonie-Bruxelles vers la Commission communautaire commune ». Notons néanmoins que le transfert vers la Cocom n’est à ce stade qu’une vision politique portée par certains cénacles. Voir également : Mémorandum 2014 de la Plateforme bruxelloise du secteur de la promotion de la santé Mémorandum 2014 du Centre bruxellois de promotion de la santé Comprendre les enjeux de la 6e Réforme de l’Etat…
