Les associations jouent, à côté des services publics, un rôle démocratique vital : elles renforcent le pouvoir d’agir des citoyen·nes et font le lien avec les pouvoirs publics. Elles mettent en œuvre des missions de services (aux) publics et luttent contre les inégalités sociales, de santé, environnementales et d’accès à la culture. Alors que Bruxelles fait face à une précarisation massive et à un sous-financement chronique du Non-marchand, la crise budgétaire actuelle (douzièmes provisoires, incertitude sur les « subsides facultatifs », allongement des délais dans les versements …) met déjà en péril de nombreux services à la population. On pense aux équipes mobiles d’aide aux plus précaires, aux services d’hébergement d’urgence, à des « lieux de liens », à certaines initiatives de cohésion sociale et d’accès à la culture. Et cette liste est loin d’être exhaustive.

Comme le souligne le tout dernier rapport du Service Interfédéral de Lutte contre la Pauvreté (1), ces problèmes accentuent la sursaturation des services de première ligne, la précarisation des postes, la déshumanisation des interactions et des parcours d’aide et de soins, ainsi qu’une hausse du non-recours aux droits. L’offre était déjà bien en-deçà de la demande et les crises successives ont accentué ce différentiel. Il est essentiel de comprendre que le secteur associatif, dans la situation actuelle, est un atout pour Bruxelles et ses habitant·es : en maintenant avec peu de moyens une multitude d’aides, de soins, d’offres éducatives et culturelles, les associations font leur part pour non seulement amortir les effets des crises y compris budgétaires, mais aussi permettre aux bruxellois·es de devenir ou rester acteur·ices du développement de la Région, de son tissu socio-économique et de son rayonnement culturel. Soutenir ce secteur contribue à réduire les coûts pour la Région.

De Kijkstages Bij een Ander bieden medewerkers in de Brusselse welzijns- en zorgsector de kans om een kijkje te nemen in elkaars werkveld en elkaar beter te leren kennen. Medewerkers worden voor een (halve) dag ondergedompeld in de werking van een andere organisatie naar keuze. Kan jouw organisatie tijd vrijmaken om medewerkers van een andere organisatie een (halve) dag te laten meedraaien? Schrijf je dan voor 19 januari in. Een deelnemer van de vorige editie vertelt waarom het interessant is om mee te doen: "Je leert de mensen waarmee je mogelijks samenwerkt of al eens via telefoon hebt gehoord persoonlijk kennen, waardoor je er een gezicht op kan kleven. Dit kan de samenwerking in de toekomst bevorderen."

Les stages d'immersion Echange de travailleurs offrent aux employés du secteur bruxellois du bien-être et des soins la possibilité de découvrir le domaine d'activité de leurs collègues et d'apprendre à mieux se connaître. Les employés sont plongés pendant une demi-journée dans le fonctionnement d'un autre organisme de leur choix. Votre organisation peut-elle libérer du temps pour permettre à des collaborateurs d'une autre organisation de participer pendant une demi-journée ? Inscrivez-vous avant le 19 janvier. Un participant de la dernière édition explique pourquoi il est intéressant d'y participer : «Vous apprenez à connaître personnellement les personnes avec lesquelles vous pourriez être amené à travailler ou que vous avez déjà entendues au téléphone, ce qui vous permet de mettre un visage sur un nom. Cela peut favoriser la collaboration à l'avenir.»